En Belgique, d’après l’Enquête de Consommation Alimentaire réalisée par l’Institut de Santé Publique en deux mille dix-huit, on peut affirmer que les Belges, aujourd’hui, sont en surpoids ou obèses. L’Indice de Masse Corporelle ou Body Mass Index (IMC ou BMI) moyen a augmenté de façon régulière depuis la première enquête de santé en mille neuf cent nonante sept. Chez les dix-huit à soixante quatre ans la moyenne de l’IMC est trop élevée. Près de la moitié des trois à soixante quatre ans a un IMC trop élevé, près d’un tiers est en surpoids, et un sixième est obèse. Chez les jeunes de trois à dix-sept ans, onze à quinze pourcents sont en surpoids et trois à cinq pourcents souffrent d’obésité. Deux hommes sur trois âgés de quarante-cinq à septante-quatre ans sont en surpoids et plus du quart des hommes âgés de soixante-cinq à septante-quatre ans sont obèses.
L’obésité, véritable épidémie mondiale, est multifactorielle et responsable d’un net accroissement des maladies cardiovasculaires, chroniques (diabète) et de certains cancers à l’origine d’une augmentation de la mortalité.
En cause, bien entendu, le déséquilibre entre l’énergie absorbée et la dépense énergétique. Ainsi, globalement, on peut affirmer que les calories consommées en excès par rapport à nos dépenses sont stockées dans notre organisme sous forme de graisses. Mais pas que…
Depuis la nuit des temps, l’homme a dû dépenser beaucoup d’énergie pour trouver de quoi se nourrir. Actuellement, c’est l’inverse, dans une société considérée comme « obésogène[I] ».
La mise sur le marché par l’industrie alimentaire d’aliments ultra- transformés, les campagnes publicitaires incessantes, qui ciblent toutes les tranches d’âge mais particulièrement les enfants, pour des produits présentant un risque pour la santé, l’augmentation généralisée du temps passé devant les écrans et leur omniprésence dans nos sociétés dites civilisées (télévisions, ordinateurs, téléphones portables, jeux vidéo), la motorisation des transports etc., sont autant de facteurs environnementaux favorisant la « malbouffe » et une sédentarité excessive.
D’autres facteurs peuvent interagir et augmenter le risque de prise de poids (stress, prédisposition génétique, dérèglement hormonal, prise de certains médicaments, dépression etc.).
Agissant comme un véritable antidépresseur, l’activité physique adaptée[II] est le meilleur médicament du bien-être ! A prescrire sans compter !
De tout temps « bien manger » et « bien bouger » ont contribué à prévenir la prise de poids et les nombreuses complications qui y sont liées. L’Exercise Therapy va plus loin, en proposant pour tout un chacun, malade ou en bonne santé, à titre curatif ou préventif, des recommandations portant tant sur l’alimentation que sur l’activité physique. La pratique régulière d’une activité physique adaptée potentialise chez tous le bénéfice d’une alimentation optimale. C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans cette brochure.
[I] « Obésogène » : favorisant l’obésité
[II] Activité physique adaptée : consulter un professionnel (kinésithérapeute, entraîneur sportif).
Nos brochures sont également disponibles pour nos membres en format téléchargeable.