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20e Journée d’étude | 22/02/2024 | Lumière sur la santé intestinale

Formation et prise en charge du syndrome de l'intestin irritable (SII)

Compte tenu de l’évolution des méthodes de traitement et de la diversité des profils de patients, il est primordial pour les diététicien·n·es de se former de manière continue dans la prise en charge du SII. Ce document reprend les formations existantes et des exemples d’outils pour vos patients.

Anne-Charlotte Jalhay, Diététicienne

Formations disponibles

Des formations certifiantes sont disponibles pour les diététicien·ne·s via :

Elles comportent notamment des applications pour le professionnel, des outils pour le patient et des sessions d’échanges entre professionnels (KCL).

Il existe également des formations en ligne sur les troubles digestifs fonctionnels données par des diététicien·ne·s (Jo Mons, Anne-Charlotte Jalhay, Florian Safer, Julie Delorme, etc.).

Ressources existantes

Il existe des applications comme Monash et Fodmapedia pour les aliments, des e-books de recettes, des pages Facebook (! parfois peu fiables).

Sites utiles

Idées d’outils pour vos patients

Liste d’aliments courants pauvres en FODMAPs (pains, desserts, biscuits, etc.), évaluation des symptômes, idées recettes, travailler sur le stress, donner des solutions pour les moments sociaux (ex : via la prise d’enzymes), suivre ses repas pendant les différentes phases.

PS : Toujours réintroduire un maximum et faire retester le patient !

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La diverticulose et la diverticulite sont des pathologies fréquentes et couteuses. Des études ont montré que le cout de ces pathologies peut dépasser 2 milliards de dollars par an aux USA.

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20e Journée d’étude | 22/02/2024 | Lumière sur la santé intestinale

Révision des dogmes alimentaires dans la diverticulose/diverticulite

La diverticulose et la diverticulite sont des pathologies fréquentes et couteuses. Des études ont montré que le cout de ces pathologies peut dépasser 2 milliards de dollars par an aux USA.1

Elodie Lecourt, diététicienne agréée, chef du service diététique pour Epicura
Amandine Szalai, diététicienne agréée, chef adjointe Hôpital Erasme
Diététiciennes du GDGE

La diverticulite se définit comme pathologie inflammatoire des diverticules – hernies de la muqueuse colique se développant avec l’âge. Cette inflammation donne lieu à divers symptômes comme la fièvre, les douleurs abdominales inhabituelles et intenses, saignements rectaux, etc. pouvant aller dans les cas les plus extrêmes jusqu’à la perforation sous forme d’abcès (dite couverte) ou de péritonite.

La causalité de cette pathologie résulterait de l’hypothèse d’un manque d’un apport de fibres dans l’alimentation entrainant une stagnation des selles de petits calibres dans le colon provoquant ainsi une hyper pression sur la muqueuse colique. Cela semblait être un facteur de risque pouvant entrainer une hernie dans la muqueuse colique.  Le traitement de choix dans la cadre de la diverticulite était les antibiotiques et la chirurgie.

Depuis ces dernières années, au vu de la prévalence de cette pathologie, de nombreuses recherches et publications ont émergé sur le sujet.

Nous pouvons distinguer trois temps dans la prise en charge nutritionnelle :

1. 

2. 

3. 

Tout d’abord la prévention primaire afin de diminuer les facteurs de risque d’apparition de la diverticulite.

Ensuite, les conseils alimentaires afin d’améliorer le confort digestif et de limiter les complications pendant la crise.

Pour terminer les recommandations alimentaires en prévention secondaire afin de diminuer le risque de récidive de diverticulite.

Conseils alimentaires en prévention primaire

Concernant la prévention primaire, des études de cohorte prospective ont montré le lien entre fibres et maladies diverticulaires2.

Une étude a montré qu’un apport de fibres de 28 g/j diminue le risque de diverticulose de 25 % chez les femmes. Chez les hommes, un apport de 32 g/j de fibre diminue le risque de 21 % et un apport de 40 g de fibres/j diminue le risque de 39%.3 Une autre étude chez 50 019 femmes a montré une réduction de la diverticulite de 13 % avec un régime à 25 g de fibres/j par rapport à un régime à 18g/j. Cette publication a montré une diminution des risques surtout avec la consommation de fruits (en particulier les pommes, les poires et les prunes)4.

L’explication probable proviendrait de l’effet bénéfique des fibres sur la motilité colique en diminuant ainsi la pression intraluminale.5, 11 Les fibres peuvent jouer également un rôle dans la prévention de l’inflammation probablement médiée par le microbiote intestinal.6, 12  

Les facteurs protecteurs sont donc un régime riche en fibres produisant par fermentation colique des acides gras à chaines courtes. Ces derniers ayant un effet trophique sur la muqueuse en renforçant son rôle de barrière (augmentation de la production de mucus, renouvellement cellulaire, etc.). Les fruits, les céréales complètes, les noix, les graines et les pop-corn sont également des facteurs favorables à une diminution du risque.1, 7

Par contre, les facteurs aggravants sont le régime dit occidental, l’obésité et l’inactivité physique. Ces modes de vie auraient un impact sur la diversité du microbiote intestinal altérant ses fonctions (ex : plus de translocation bactérienne).  La viande rouge est pro-inflammatoire car elle contient de l’hème, toxique pour la muqueuse colique. Le tabac, l’alcool et un niveau bas de vitamine D sont également des facteurs aggravants.

Conseils alimentaires pendant la crise diverticulaire

Les conseils alimentaires lors de la crise diverticulaire ne sont pas clairs et il y a un manque de données objectives. Au Pays-Bas, une étude de cohorte prospective sur 86 patients, diagnostiqués avec une diverticulite non compliquée, avait pour objectif de déterminer si un régime sans restriction était sans danger. Ces patients avaient comme consigne une alimentation sans restriction, les patients mangeaient selon leur tolérance digestive. Les résultats de cette étude ont montré que seul 7 patients ont eu des événements sérieux (3 chirurgies et 4 réadmissions pour douleurs ou récidive). Pour un premier épisode de diverticulite non compliqué, sans antibiotique, une alimentation sans restriction alimentaire apparaît comme sans danger. En effet, l’incidence des complications est la même chez ces patients que décrite dans la littérature.8

Une méta analyse a été réalisée sur 8 études sélectionnées comparant un régime libéralisé versus un régime avec restrictions (avec ou sans antibiotique). Cette revue a permis de mettre en évidence les complications et le devenir des patients après ces 2 régimes. L’analyse des études a montré qu’il n’y avait pas de différence entre les 2 régimes que ce soit au point de vue du risque de récidives ou de l’échec du traitement.9 Cependant, suite à la faible qualité des études, ces recommandations peuvent évoluer.

En France, selon les dernières recommandations (2017), l’HAS recommande une alimentation non restrictive pour une diverticulite non perforée si elle est bien tolérée.10

Un article récent (2019) paru dans Gastroenterology recommande de mettre le patient sous régime liquide clair ou pauvre en fibres pendant 2 à 3 jours. Rien ne stipule dans l’article la poursuite de ces restrictions jusqu’à la colonoscopie pendant 6 à 8 semaines.1

Conseils alimentaires en prévention secondaire

Pour terminer, en prévention secondaire afin de prévenir la survenue d’une diverticulite, l’HAS ne recommande aucun régime. Il est recommandé de ne pas contre-indiquer les fruits à coques, le blé, le maïs, le pop-corn.10  

Fiches du GDGE

Ainsi, au sein du Groupe de Diététiciens en Gastro-Entérologie (GDGE), nous avons tenu compte de ces recommandations pour la rédaction de conseils alimentaires. Nous avons créé une fiche pour les maladies diverticulaires, ainsi que revu nos fiches concernant l’alimentation « pauvre en fibres stricte » et « pauvre en fibres ». Ces fiches se sont basées également sur les recommandations de la Société Francophone Nutrition Clinique et Métabolisme (SFNCM) sur les alimentations standard et thérapeutiques chez l’adultes en établissement de santé.13 Autre notion intéressante de ce travail est le changement de terminologie, l’intitulé de l’alimentation « pauvre en fibres » et « pauvre en fibres stricte » remplacent les termes : régimes : « sans résidu », « sans résidu strict », « pauvre en résidus », « épargne digestive », « sans déchet », « léger » car toute alimentation entraine des résidus (ex : lactose, fructose, etc.).

Ces conseils alimentaires « pauvre en fibres » peuvent être donnés au patient en fonction des complications. Sans complication, les conseils peuvent être adaptés en fonction de la tolérance digestive du patient.

Références :

1/ Strate, L., Morris, A. (2019). Epidemiology, pathophysiology, and treatment of diverticulitis. Gastroenterology, 156 (5), 1282-1298, doi:10.1053/j.gastro.2018.12.033

 

2/ Crowe, F.L., Balkwill, A., Cairns, B., Appleby, P., Green, J., Reeves, G., (…), Beral, V. (2014). Source of dietary fibre and diverticular disease

incidence: a prospective study of UK women. Gut, 63, 1450–1456. doi:10.1136/gutjnl-2013-304644

 

3/ Mahmood, W., Abraham-Nordling, M., Hakansson, N., Wolk, A. & Hjern, F. (2019). High intake of dietary fibre from fruit and vegetables reduces the risk of hospitalisation for diverticular disease. Eur J Nutr, 58 (6), 2393-2400. doi:10.1007/s00394-018-1792-0

 

4/ Wenjie Ma, W., Nguyen, L., Song, M., Jovani, M., Liu, P.H., Cao, Y., (…), Chan, A. (2019). Intake of Dietary Fiber, Fruits, and Vegetables and Risk of Diverticulitis. Am J Gastroenterol, 114 (9), 1531-1538. doi: 10.14309/ajg.0000000000000363

 

5/ Strate, L. (2012). Diverticular disease as a chronic illness: evolving epidemiologic and clinical insights. Am J gastroenterol, 107 (10), 1486-93. doi:10.1038/ajg.2012.194

 

6/ Kuo, S.M. (2013). The interplay between fiber and the intestinal microbiome in the inflammatory response. Adv Nutr, 4 (1), 16-28. doi: 10.3945/an.112.003046

 

7/ Strate, L., Keeley, B., Cao, Y., Wu, K., Giovannucci, E. & Chan, A. (2017). Western Dietary Pattern Increases, and Prudent Dietary Pattern Decreases, Risk of Incident Diverticulitis in a Prospective Cohort Study. Gastroenterology, 152 (5), 1023-1030. doi:10.1053/j.gastro.2016.12.038

 

8/ Stam, M., Draaisma, W., van de Wall, B., Bolkenstein, H., Consten, E. & Broeders, I. (2017). An unrestricted diet for uncomplicated diverticulitis is safe: results of a prospective diverticulitis diet study. Colorectal Dis, 19 (4), 372-377. doi:10.1111/codi.13505

 

9/ Dahl, C., Crichton, M., Jenkins, J., Nucera, R., Mahoney, S., Marx, W. & Marshall, S. (2018). Evidence for Dietary Fibre Modification in the Recovery and Prevention of Reoccurrence of Acute, Uncomplicated Diverticulitis: A Systematic Literature Review. Nutrients, 10 (2), 137. doi:10.3390/nu10020137

 

10/ Haute Autorité de Santé. (2017). Recommandation de bonne pratique : Prise en charge médicale et chirurgicale de la diverticulite colique. Retrived from : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2017-12/prise_en_charge_medicale_et_chirurgicale_-_recommandations.pdf

 

11/ Taylor, I. & Duthie, H.L. (1976). Bran tablets and diverticular disease. Br Med J, 1, 988-990

 

12/ Llewellyn, S., Britton, G., Contijoch, E., Vennaro, O., Mortha, A., Colombel, J.F., (…), Faith, J. (2018). Interactions Between Diet and the Intestinal Microbiota Alter Intestinal Permeability and Colitis Severity in Mice. Gastroenterology, 154 (4), 1037-1046. doi: 10.1053/j.gastro.2017.11.030

 

13/ Vaillant, M.F., Alligier, M., Baclet, N., Capelle, J., Dousseaux, M.P., Eyraud, E., (…), Quilliot, D. (2019). Recommandations sur les alimentations standard et thérapeutiques chez l’adulte en établissements de santé. Nutrition Clinique et Métabolisme. doi:10.1016/j.nupar.2019.09.002

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Brève spéciale | Save the date - Journée d'étude Les Diététiciens 04/10/2024 ⭐

Les Brèves

Cher·e collègue,
Madame, Monsieur, 

 

Les membres actifs et l’organe d’administration de l’Union Professionnelle des Diététiciens de Langue Française sont heureux de vous inviter à participer à leur 21e journée d’étude !

Découvrez des exposés de qualité abordant l’importance d’une prise en soins nutritionnelle transversale. Cette journée d’étude vous proposera 5 thèmes d’actualité !

Rendez-vous
le vendredi 04 octobre
pour vivre avec nous une journée exceptionnelle !

Changement de cap :

nous nous rendrons dans le Hainaut,
plus exactement à Frameries,
pour cette 21journée.

Les inscriptions sont désormais ouvertes, ne tardez pas à vous inscrire, le nombre de places est limité !

Le secrétariat est à votre disposition pour toute information complémentaire.
Au plaisir de partager avec vous la journée du 04 octobre prochain !

Céline Dehaen

Secrétariat de l’UPDLF
Union Professionnelle Diététiciens de Langue Française – asbl
Adresse postale: Rue des frères Poels, 46 – 1325 Dion-le-Val
Téléphone: +32 (0)478 720 250
Adresse mail : info@lesdieteticiens.be
Site internet : https://lesdieteticiens.be

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Brève spéciale

Informations du CA de l'UPDLF

Chères et chers membres,

‌Nous sommes ravis de vous informer que, après avoir cumulé plus de 30 heures de réunions, nous avançons bien sûr nos projets à l’UPDLF, et l’énergie est à son comble.

Concernant la journée d’étude, nous avons presque finalisé le programme et la visite de la salle s’est bien déroulée. Tout est sur la bonne voie.

Nous vous encourageons vivement à rejoindre un pôle. Votre implication est essentielle pour avancer efficacement et atteindre nos objectifs communs. Et merci à ceux qui se sont déjà manifesté.

Restez à l’écoute : nous reviendrons prochainement avec une nouvelle communication pour vous faire part des prochaines avancées.

En attendant, nous vous souhaitons une poursuite d’été agréable et reposante. Profitez bien de cette période pour vous ressourcer avant nos prochains défis.

Bien cordialement,

Roxane Aglave, Camille Kieckens, Magali Marchand et Arthur Delcourt

Céline Dehaen

Secrétariat de l’UPDLF
Union Professionnelle Diététiciens de Langue Française – asbl
Adresse postale: Rue des frères Poels, 46 – 1325 Dion-le-Val
Téléphone: +32 (0)478 720 250
Adresse mail : info@lesdieteticiens.be
Site internet : https://lesdieteticiens.be

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20e Journée d’étude | 22/02/2024 | Lumière sur la santé intestinale

Syndrome de l'intestin irritable et efficacité d'un régime pauvre en FODMAP

Le consensus belge sur le Syndrome de l’Intestin Irritable (SII) stipule que l’efficacité du régime pauvre en FODMAP dans le traitement des symptômes du SII est bien établie (1). Les études soulignent qu’il devrait être considéré comme une intervention soutenue et dirigée par un·e diététicien·ne spécialisé·e.

Jo Mons, diététicienne agréée, professeur en nutrition et diététique à Odisee Gand, et diététicienne indépendante, 
certifiée par la Monash University pour le régime Low FODMAP.

Le syndrome de l’intestin irritable est un trouble fonctionnel du système digestif, dont le diagnostic clinique repose sur les critères de Rome IV, publiés en 2016 (2). Ce trouble, qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie des patients, est considéré comme un “désordre de l’interaction entre le cerveau et l’intestin”. D’après plusieurs méta-analyses et revues de la littérature (Bardacke, 2023 ; Van Lanen, 2021), le régime pauvre en FODMAP (Fermentable Oligo-, Di-, Mono-saccharides And Polyols) diminue les symptômes généraux et augmente la qualité de vie des personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable. Toutefois, il est important de souligner que ce régime nécessite un accompagnement personnalisé par un·e diététicien·ne avec une expertise particulière en matière de troubles gastro-intestinaux et de connaissances des FODMAPs (McKenzie, 2016; O’Keeffe, 2017; Van Ouytsel, 2021).

En Flandre, il existe un réseau de diététicien·ne·s spécialisé·e·s dans le régime pauvre en FODMAP (https://www.fodmapp.be/fodmap-dietisten/). Ces professionnel·le·s qui ont suivi une formation de base et une masterclass (organisées par des diététiciennes certifiées FODMAP par Monash : Jo Mons et Ann Parmentier) renforcent leurs compétences en se formant régulièrement et en prenant part à au moins une formation sur ce sujet chaque année.

Figure 1: Répartition Hommes/ Femmes

En plus, ce groupe a évalué l’efficacité d’un régime pauvre en FODMAP (LFD – Low Fodmap Diet) pour les patients souffrant de SII (8). 232 patients présentant un SII et susceptibles de bénéficier d’un LFD ont été suivis. Ces diététicien·ne·s ont effectué une évaluation nutritionnelle complète, ont adapté les recommandations théoriques en conseils diététiques pratiques et actualisés et ont fourni une éducation détaillée. Ils ont donné des listes d’aliments appropriés, élaboré un plan nutritionnel personnalisé, proposé des recettes adaptées et indiqué des produits disponibles dans les magasins d’alimentation locaux. Pour évaluer l’évolution de leurs symptômes, tous les patients ont complété un questionnaire basé sur l’IBS-SSS (Irritable Bowel Syndrome Severity Scoring System) et l’IBS-QOL (Irritable Bowel Syndrome Quality of Life) lors de leur première consultation (avant de commencer le LFD) et lors de la deuxième consultation (après la phase d’élimination). Le soulagement des symptômes a été mesuré à l’aide d’une échelle visuelle analogique (EVA) allant de 0 à 100 points, permettant une évaluation précise de la sévérité des symptômes rapportés par les patients. Par ailleurs, les changements de la fréquence et de la consistance des selles ont été évalués en utilisant l’échelle de Bristol (Bristol Stool Chart Scale, BSCS).

L’âge moyen des participants était de 39 ans et 81 % des participants étaient des femmes (fig 1).

La Figure 2 montre le soulagement des symptômes basé sur l’échelle visuelle analogique : les douleurs abdominales, les ballonnements, les flatulences, les borborygmes, le besoin de déféquer et la fatigue étaient nettement moins importants après la phase d’élimination. En plus, les douleurs abdominales sont passées de six à deux jours sur dix. Aussi l’influence négative sur la qualité de vie a nettement diminué.

Figure 2: Evolution des symptômes

Le pourcentage de patients ayant une fréquence de selles supérieure à 4 fois par jour est passé de 25 à 6,9 %. Une amélioration a été observée dans les catégories de la consistance des selles selon l’échelle de Bristol : 71 % versus 20,7 % pour les types 6-7 et 46,1 % versus 35,8 % pour les types 1-2 lors de la première consultation (avant de commencer le LFD) et lors de la deuxième consultation (après la phase d’élimination) (fig. 3-4).

Figure 3: Evolution de la consistance des selles
Figure 4: Evolution de la fréquence des selles

Enfin, 83,9 pourcents des patients évaluent le régime pauvre en FODMAPs comme efficace avec une diminution claire de leurs symptômes.  

Cette étude valide l’efficacité du régime pauvre en FODMAP, accompagné par un·e diététicien·ne spécialisé·e, pour atténuer les symptômes du Syndrome de l’Intestin Irritable chez les patients suivis en soins de première ligne.

Références :

1/ Kindt, S., Louis, H., Deschepper, H., Arts, J., Caenepeel, P., De Looze, D., Gerkens, A., Holvoet, T., Latour, P., Mahler, T., Mokaddem, F., Nullens, S., Piessevaux, H., Poortmans, P. J., Rasschaert, G., Surmont, M., Vafa, H., Van Malderen, K., Vanuytsel, T., . . . Tack, J. (2022). Belgian consensus on irritable bowel syndrome. Acta Gastro-enterologica Belgica, 85(2), 360–382. doi.org/10.51821/85.2.10100

 

2/ Drossman, D. A., & Hasler, W. L. (2016). Rome IV—Functional GI Disorders: Disorders of Gut-Brain Interaction. Gastroenterology, 150(6), 1257–1261. doi.org/10.1053/j.gastro.2016.03.035V

 

3/ Van Lanen, A. S., De Bree, A., & Greyling, A. (2021). Efficacy of a low-FODMAP diet in adult irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis. European Journal Of Nutritiondoi.org/10.1007/s00394-020-02473-0

 

4/ Bardacke, J. A., Yarrow, L., & Rosenkranz, S. K. (2023). The Long-Term Effects of a Low–Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides, and Polyols Diet for Irritable Bowel Syndrome Management. Current Developments in Nutrition, 7(10), 101997. doi.org/10.1016/j.cdnut.2023.101997

 

5/ O’Keeffe, M., & Lomer, M. (2017). Who should deliver the low FODMAP diet and what educational methods are optimal: a review. Journal Of Gastroenterology And Hepatology, 32(S1), 23–26. doi.org/10.1111/jgh.13690

 

6/ McKenzie, Y., Bowyer, R. K., Leach, H. J., Gulia, P., Horobin, J., O’Sullivan, N., Pettitt, C., Reeves, L., Seamark, L., Williams, M. J., Thompson, J., & Lomer, M. (2016). British Dietetic Association systematic review and evidence‐based practice guidelines for the dietary management of irritable bowel syndrome in adults (2016 update). Journal Of Human Nutrition And Dietetics, 29(5), 549–575. doi.org/10.1111/jhn.1238

 

7/ McKenzie, Y.A.; Bowyer, R.K.; Leach, H.; Gulia, P.; Horobin, J.; O’Sullivan, N.A.; Pettitt, C.; Reeves, L.B.; Seamark, L.; Williams, M.; et al. British Dietetic Association systematic review and evidence-based practice guidelines for the dietary management of irritable bowel syndrome in adults (2016 update). J. Hum. Nutr. Diet. 2016, 29, 549–575. doi.org/10.1111/jhn.12385

 

8/ Van Ouytsel, P., Szalai, A., Van Gossum, A., Arvanitakis, M., & Louis, H. (2021). Feasibility of a low FODMAPs diet without initial dietician intervention in the management of patients with irritable bowel syndrome: a prospective study. Acta Gastro-enterologica Belgica, 84(4), 593–600. doi.org/10.51821/84.4.010

 

9/ Mons, J., Parmentier, A.(2023, octobre).  Effectiveness of a dietitian supported low FODMAP diet in primary care patients with IBS in Belgium. Poster presented at Gastrodiet 2023 Evolution and revolution of the Monash University, Prato.

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20e Journée d’étude | 22/02/2024 | Lumière sur la santé intestinale

Mise à jour des recommandations chez l’adulte atteint de maladie inflammatoire chronique de l’intestin

La fonction principale de l’intestin étant d’assurer l’assimilation des nutriments, les questions relatives à la nutrition peuvent être nombreuses pour les patients souffrant de MICI. En tant que diététicien, sur quelles informations pouvons-nous nous baser à l’heure actuelle, quel est notre rôle et celui de l’alimentation dans la prise en charge de ces pathologies complexes ?

Pauline Van Ouytsel, RD, MSc, diététicienne agréée et coordinatrice de recherche clinique, unité de recherche clinique – 
service de gastroentérologie, H.U.B – Hôpital Erasme

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), telles que la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite ulcéro-hémorragique (RCUH) sont des maladies auto-immunes chroniques et évolutives. Elles sont responsables d’une inflammation de la muqueuse digestive qui peut être segmentaire (dans le cas de la MC) ou continue (dans le cas de la RCUH).

Les sources d’informations, et parfois malheureusement, de désinformations, fleurissent de toutes parts. Il n’est alors pas rare pour ces patients d’être confrontés à des messages contradictoires qui peuvent s’avérer déroutants ! Alors, en tant que diététicien, sur quelles informations pouvons-nous nous baser pour répondre à leurs questions ? Quel est notre rôle et celui de l’alimentation dans la prise en charge de ces pathologies complexes ?

Recommandations européennes récentes

Après une première version publiée en 2017, ensuite révisée en 2020, la société européenne de nutrition clinique et métabolisme (ESPEN) a récemment remis à jour et étendu ses recommandations en matière de nutrition clinique en cas de MICI. Cette dernière version de 2023 reprend pas moins de 71 recommandations afin de guider les professionnels dans leur pratique clinique.  Celles-ci concernent la prévention primaire des MICI, les aspects généraux, les aspects chirurgicaux, la modulation du microbiote, et distingue les phases actives (poussée) et de rémissions spécifiques aux MICI(1)

En résumé, nous retiendrons qu’une alimentation riche en fruits, légumes et oméga 3, et pauvre en oméga 6, ainsi que l’allaitement maternel exercent un rôle protecteur en prévention primaire de ces pathologies.  L’exclusion des aliments ultra-transformés et émulsifiants est recommandée car ils seraient associés à l’augmentation du risque de MICI.

A l’heure actuelle, il n’existe cependant aucun aliment « causal », ni « miracle » qui permette d’influencer l’évolution naturelle des MICI.  La prise en charge diététique demeure toutefois recommandée pour tous ces patients, que la maladie soit en phase active ou non.  Il est ainsi primordial de dépister la dénutrition de manière répétée, c’est-à-dire au diagnostic et lors du suivi, ainsi qu’avant toute chirurgie. L’infirmière coordinatrice doit être impliquée dans ce dépistage et les micronutriments doivent également être régulièrement vérifiés.

En cas de poussée inflammatoire, l’alimentation doit être adaptée aux symptômes, en recourant notamment temporairement à une alimentation pauvre en fibres (2) et/ou pauvre en lactose, à définir au cas par cas. En cas de dénutrition, si l’enrichissement de l’alimentation n’est pas suffisant, le recours à l’utilisation de compléments nutritionnels oraux (CNO), puis successivement à une nutrition entérale (NE) avec une solution polymérique standard est habituellement recommandée.  La nutrition parentérale peut être utilisée ensuite, voire même préférée en cas de fistule proximale à haut débit. En cas de sténose, une alimentation pauvre en fibres avec texture adaptée doit être proposé.

De manière générale, une alimentation équilibrée selon la tolérance individuelle doit être la cible. Il n’existe pour l’instant pas d’intérêt à recommander l’utilisation de pro-/pré-biotiques chez les patients souffrant de MC. 

Qu’en est-il du « Crohn Disease Exclusion Diet » (CDED) chez l’adulte ?

Le CDED cible le microbiote intestinal et repose sur l’exclusion des composants du régime alimentaire occidental qui peuvent influencer la pathogenèse de la maladie tels que les aliments à haute teneur en graisses, contenant trop peu de fibres, des maltodextrines, carraghénanes, ou encore des émulsifiants. Ainsi, ce régime d’exclusion vise l’élimination de certains substrats (additifs, alcool, etc.) et l’ajout d’autres substrats (fibres solubles), tout en visant une alimentation équilibrée.

Les premières études ont montré que le CDED favorisait la rémission chez environ 70% des patients, avec dans certains cas une guérison muqueuse (= rémission endoscopique). Actuellement, seuls 2 essais cliniques ont évalué ce régime chez l’adulte. Les conclusions préliminaires permettent ainsi d’énoncer que le CDED peut être envisagé avec ou sans nutrition entérale, pour induire et maintenir la rémission chez l’adulte atteint de maladie de Crohn légère à modérée (1) (3) (4).

Rôle du diététicien et prise en charge du patient MICI

Ainsi, l’alimentation jouant un rôle capital sur l’état de santé des patients atteints de MICI, le diététicien aura pour mission d’assurer le maintien d’un bon état nutritionnel à chaque étape du parcours de vie de ces patients, tant lors de la phase active, que lors des périodes de rémission. Le rôle du diététicien est ainsi de prendre en charge les problématiques nutritionnelles telles que la dénutrition et le surpoids. 

D’autre part, la qualité de vie des patients réside aussi dans la gestion de leurs symptômes. L’alimentation saine et variée sera adaptée aux besoins spécifiques ; c’est-à-dire que la tolérance digestive doit être respectée tout en prenant soin de limiter les exclusions alimentaires abusives et parfois injustifiées. Dès lors, il sera de la responsabilité du diététicien de les guider et de les conseiller adéquatement concernant les adaptations alimentaires possibles.

Enfin, le rôle du diététicien est aussi, et surtout, de veiller à l’équilibre alimentaire afin d’accompagner ces patients chroniques et de leur permettre de maintenir ou de restaurer une qualité de vie optimale au long cours.

Conclusion

En conclusion, les recommandations de l’ESPEN 2023 nous rappellent que la prise en charge diététique est essentielle pour tout patient souffrant de MICI, que la maladie soit en phase active ou quiescente. Le diététicien fait partie intégrante de l’équipe multidisciplinaire. Sa fonction est de guider les patients pour prévenir et traiter la dénutrition/carences, suivre leur état nutritionnel, et les aider à adapter leur alimentation à leur maladie.

Références :

1/ Bischoff, S. C., Bager, P., Escher, J., Forbes, A., Hébuterne, X., Hvas, C. L., Joly, F., Klek, S., Krznaric, Z., Ockenga, J., Schneider, S., Shamir, R., Stardelova, K., Bender, D. V., Wierdsma, N., & Weimann, A. (2023). ESPEN guideline on Clinical Nutrition in inflammatory bowel disease. Clinical nutrition (Edinburgh, Scotland), 42(3), 352–379. https://doi.org/10.1016/j.clnu.2022.12.004

 

2/ WGO Practice Guideline: Maladies inflammatoires chroniques intestinales une approche globale, Mise à jour août 2015

 

3/Szczubełek, M., Pomorska, K., Korólczyk-Kowalczyk, M., Lewandowski, K., Kaniewska, M., & Rydzewska, G. (2021). Effectiveness of Crohn’s Disease Exclusion Diet for Induction of Remission in Crohn’s Disease Adult Patients. Nutrients, 13(11), 4112. https://doi.org/10.3390/nu13114112

 

4/Yanai H, Levine A, Hirsch A, Boneh RS, Kopylov U, Eran HB, Cohen NA, Ron Y, Goren I, Leibovitzh H, Wardi J, Zittan E, Ziv-Baran T, Abramas L, Fliss-Isakov N, Raykhel B, Gik TP, Dotan I, Maharshak N. The Crohn’s disease exclusion diet for induction and maintenance of remission in adults with mild-to-moderate Crohn’s disease (CDED-AD): an open-label, pilot, randomised trial. Lancet Gastroenterol Hepatol. 2022 Jan;7(1):49-59. doi: 10.1016/S2468-1253(21)00299-5. Epub 2021 Nov 2. PMID: 34739863.

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