La question de la sécurité alimentaire est une préoccupation légitime qui s’est toujours posée à l’homme. Elle s’inscrit dans l’histoire différemment selon les époques. Aujourd’hui, le sujet des contaminants est largement posée dans la société civile, il questionne le diététicien tant dans sa position de citoyen que pour promouvoir une alimentation de qualité. Nous proposons ici une revue des connaissances et des interrogations sur ce sujet.

Les additifs alimentaires ont envahi peu à peu les assiettes des Français. Les plus jeunes pourraient y être particulièrement exposés, voire plus que les adultes, notamment en raison d’une consommation plus élevée de produits alimentaires très spécifiques comme les confiseries, desserts lactés, snacks, biscuits et/ou pâtisseries industrielles. Cependant, à notre connaissance, la consommation d’additifs dans les cantines scolaires n’a pas été étudiée.

Plus communément appelé «diabète de vieillesse», le diabète est présent chez 12 à 25% des personnes de plus de 65 ans et environ 20% des personnes de plus de 80 ans. Dans deux tiers des cas, les personnes âgées diabétiques ne sont pas obèses. Sa prise en charge d’un point de vue nutritionnel sera essentiellement conditionnée par le profil du sujet âgé.

L’International Society for Pediatric and Adolescent Diabetes (ISPAD) estimait, en 2017, que plus de 1,1 million d’enfants dans le monde étaient atteints de diabète. En Belgique, on a environ 10 nouveaux patients atteints d’un diabète de type 1 par 100.000 habitants/an ce qui est comparable à nos pays voisins.

D’après le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) 2016, il est recommandé de ne pas dépasser 10 % de l’apport total des calories journalières sous forme de sucres ajoutés. Pour ceux et celles qui ont du mal à respecter cette norme, serait-il conseillé d’utiliser des édulcorants ?

Le Bénin, comme la plupart des pays africains, connaît un accroissement très rapide du nombre de personnes présentant un surpoids ou une obésité et doit donc faire face aux pathologies qui y sont liées comme le diabète. En 2018, nous avons accompagné une mission avec pour objectif de présenter ce qu’est le diabète ainsi que sa prise en charge, essentiellement alimentaire.

Le régime du patient diabétique fut autrefois très strict. Celui-ci imposait des apports équivalents en glucides, un horaire fixe, trois repas et trois collations. Actuellement, les recommandations nutritionnelles sont plus souples et les conseils d’une alimentation variée et équilibrée sont de mise chez tout patient diabétique. Toutefois, avec un traitement à l’insuline, des contraintes alimentaires et d’horaires sont encore d’actualité.

Le patient diabétique peut bénéficier d’une intervention de l’Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité (INAMI) pour des séances diététiques, tout dépend de son traitement médicamenteux et de sa situation socio-administrative.